Déclaration d’utilité publique modificative, concernant le projet de la ligne 18 du réseau de transport public du Grand Paris  reliant les gares « Aéroport d’Orly » et « Versailles chantiers », modifié en sa partie Ouest (tronçon reliant les gares « CEA Saint-Aubin » et « Versailles Chantiers »), emportant mise en compatibilité du plan local d’urbanisme intercommunal de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines et du plan local d’urbanisme de la commune de Versailles (78)

  1. Vous retrouvez sur cette page l'ensemble des observations déposées sur le registre électronique.

    Les propos à caractère manifestement illicite ont été rendus inaccessibles conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique. Ils sont signalés par la mention « Cette observation a été modérée ».

    Ces observations n'ont été ni altérées ni supprimées et elles ont été transmises dans leur intégralité à la commission d'enquête.

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    Conformément à la loi du 21 juin 2004 citée ci-dessus, vous avez la possibilité de nous signaler tout propos qui vous paraitrait manifestement illicite afin que nous le rendions inaccessible le plus rapidement possible, le cas échéant.
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    Déposée le 30/07/2021
    Commençons par la forme : une enquête publique de 5000 pages, très technique voire Technocratique ne correspond absolument pas à l’idée d'utilité publique puisque seuls les technocrates peuvent la lire, la comprendre, comprendre les mécanismes qui ont procéder à sa rédaction.
    Par conséquent le simple citoyen même s'il se penche sur les 5000 pages en plein été , N’a pas les outils intellectuels d’un aménageur, d’un urbaniste, d’un géographe, pour analyser toutes les données.
    Par conséquent les faits qui sont énoncés, les connaissances qui sont inscrites dans les 5000 pages ne peuvent être décortiquer par le simple citoyen donc non pas d’utilité publique.
    Il n’y a aucune utilité à construire la ligne 18 sur un espace agricole très productif pour la France. Ceci peut être considéré comme une vérité mais dans le contexte actuel du dérèglement climatique, la seule utilité publique que je connaisse et celle d’empêcher le dérèglement climatique de s’accentuer. Par conséquent, ce n’est pas en faisant une ville, ni un métro, qui aura toutes les conditions soi-disant écologique qu’un urbaniste choisira, que vous réduirez la facture écologique que vous faites porter à la Terre. Je conteste le terme d’utilité publique si il ne sert pas à sauver la vie de nos enfants et à éviter le réchauffement climatique d’ici 2050. Et ce n’est pas ce que fera le métro ligne 18 sur le plateau de Saclay.
    Quand on cherche le terme sol dans votre document, le sol qui est une réalité biologique donc du vivant, n’apparaît qu’en terme de mètres carrés c’est-à-dire une somme économique à valoriser. Or le sol c’est ce qui nourrit les hommes et c’est là la seule utilité publique que je revendique. Donc je trouve très étonnant que dans 5000 pages, il n’y ait pas le terme de sol biologique nourricier.
    Il n’y a pas le terme de paysans, il n’y a pas le terme d’agriculteurs il n’y a pas le terme de production nourricière : quelle utilité biologique pour les habitants du plateau de Saclay ?
    D’ailleurs où sont les habitants du plateau de Saclay, les indigènes, les autochtones ? C’est-à-dire nous les habitants des villages ? L’installation du métro ligne 18 sur le plateau n’est pas fait pour nous. Donc il n’y a pas d’utilité publique à construire la ligne 18 sur le plateau de Saclay.
    Il n’y a pas d’utilité publique à faire une ligne est ouest alors que les déplacements se font vers le nord le matin et rien n’a été changé dans les décisions des enquêtes publiques ni des aménageur depuis plus de 15 ans. Alors encore une fois nous répétons que cette ligne n’a pas d’utilité publique sauf de détruire les terres agricoles et de faire péricliter les 15 exploitants de ses excellentes terres du plateau de Saclay qui sont des terres qui pourrait servir à nourrir une partie de l’Île-de-France en fonction des plans alimentaires territoriaux qui sont en construction actuellement.
    Actuellement le taux d’occupation des bureaux. Et tous ses cadres ne viendront pas en prenant la ligne 18
    Je n’ai pas vu d’enquête sociologique dans le document en ce qui concerne les cadres travaillant sur le plateau de Saclay.

    Le cluster Paris Saclay, le déménagement des entreprises, la mise en place du métro ligne 18, tout doit très être revu en fonction du Covid qui a bouleversé les habitudes de travail. C’était déjà un projet d’attendre 40 ans avec une ligne de métro inutile et on ne tient pas compte des mouvements d’avion sur Orly et la restriction du transport aérien actuelle. Or cette ligne 18 relis l’épaule donc Versailles où il n’y a pas d’emploi de cadre à l’épaule aéroportuaire comme Orly où il n’y a plus d’avion.

    Désolée pour les fautes.
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    Déposée le 30/07/2021
    Je partage tout à fait l'avis donné dans cet article sur Mediapart le 23 juillet 2021 "Campus Paris Saclay : pourquoi il faut renoncer à la ligne 18" qui demande de renoncer à la ligne 18.
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/230721/campus-paris-saclay-pourquoi-il-faut-renoncer-la-ligne-18

    Par ailleurs, me déplacant essentiellement à vélo et faisant la promotion de ce mode de transport, je suis très inquiet du peu de place qu'on lui laisse : le projet de RERV Réseau Express Régional Vélo lancé par le Collectif Vélo Ile de France et maintenant porté par la région devrait passer lar la RD 36 et permettre de rallier le plateau de Saclay depuis Massy et son pole multi-modal ou depuis Plaisir et Versailles.
    Une charte d'aménagement préparée avec entre autre le Cerema accompagne ce projet de RERV et demande des largeurs de 4 à 5 m pour un réseau à haut niveau de service. Or, que constate-t-on aujourd'hui ? La RD 36 est doublée, l'artificialisation des sols oblige à la mise en place de noues très large, les aménageurs s'opposent à un partage des voies agricoles avec les modes de déplacement actifs, la Ligne 18 prend une place considérable en particulier en créant des zones de no man's land là où elle sort de terre et là où elle restera au sol et au final il ne reste plus de place pour faire passer ce mode vertueux qu'est le vélo, qui malgré ses qualités écologiques est également rejeté de la ZPNAF.
    La mise au sol de la ligne 18 entrainerait des coupures infranchissables.
    Le plateau nest qu'à 30 minutes du pole des gares de Massy et est plat et assez petit pour que le vélo y devienne un mode de transport quantitatif.
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    Déposée le 30/07/2021
    Avis Cyril Girardin Ligne 18 – juillet 2020

    J’habite sur le territoire du plateau de Saclay, dans la commune de Châteaufort.
    J’ai suivi les projets de campus et de transport du Grand Paris depuis leur lancement, en 2007 et 2008.
    Je m’oppose catégoriquement à ce projet de ligne 18 que je considère, sur ce territoire agricole, en 2021, comme un anachronisme, et en particulier sa partie ouest entre Gif-Saint Aubin et Versailles.

    L’Etat s’enferre, depuis des années, avec cette ligne de métro au travers des champs dans une politique dogmatique en faveur du bétonnage du plateau (ou des bétonneurs), dans une politique illisible pour les citoyens de ce territoire, qui ne retireront aucun avantage de cette ligne, alors même qu’ils attendent un TCSP depuis des années (bus à haut niveau de service sur voie réservée – transport en commun en site propre). L’Etat conduit ainsi, en 2021, sur la lancée de 2007, une politique incohérente face à ce que sont aujourd’hui, devant nous, les enjeux écologiques et climatiques.

    Point 1 : l’Etat contourne les dispositions de protection de la Nature :
    Je souhaite d’abord pointer une incohérence entre le discours qui se veut parfois « écologique » de l’Etat et la réalité de son action dans ce type de projet : dans le dossier d’enquête, pièce J15b, concernant l’autorisation environnementale pour cette ligne il est rappelé, en page 6, que cette autorisation environnementale tient lieu:
    - De dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés en application
    des articles L411-2 et suivants »

    Page 5 il est aussi indiqué : « que le Conseil National de la Protection de la Nature a rendu un avis défavorable » sur ce projet , « mais que des mesures supplémentaires sont prescrites par le présent arrêté ». Je n’ai pas compris si le Conseil National de Protection de la Nature avait été consulté une seconde fois et s’il avait validé ces mesures supplémentaires. Je reste donc très inquiet de son premier avis, révélateur, pour moi, de l’analyse, et des inquiétudes sur ce projet, de la part d’une instance réellement sensible au sujet de la nature et de l’environnement.

    Ceci indique, de mon point de vue, que l’Etat, sensé être garant de la protection et du respect de l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats, se donne le droit, pour cette ligne 18, de déroger, à cette obligation de protection des espèces et habitats « protégés ».

    Point 2 : l’Etat ne sait pas tenir compte de l’extraordinaire qualité des sols fertiles du plateau de Saclay :
    Cet autre point concerne les sols fertiles du plateau de Saclay. Plus d’un millier d’hectares de cette ressource précieuse ont été consommés depuis les années 80 (rapport de la Safer) suite aux différents aménagements. Bien entendu il n’y a pas de loi générale pour protéger cette ressource car il n’y a pas, comme pour l’eau ou l’air, de directive cadre européenne alors que l’on sait l’artificialisation très préoccupante en Europe, et la ressource partout consommée. Même si l’Etat a mis en place un dispositif et, par là, posé un objectif de « Zéro Artificialisation Nette », on voit bien, avec ces projets sur Saclay, comment l’Etat d’affranchit de règles qu’il a lui même établi.

    Défaut de protection de la Nature, défaut de protection des sols fertiles, tout cela est révélateur, pour moi, de ce qui se joue à Saclay depuis quelques années déjà, et qui doit être qualifié d’ « écocide » : un écocide est la destruction ou l'endommagement irrémédiable d'un écosystème par un facteur anthropique.

    Troisième point : la très mauvaise prise en compte de la composante agricole historique de ce territoire :
    Si l’on considère le temps long, l’économie de ce territoire est établie sur l’agriculture. Cette agriculture est, depuis 30 ans au moins, mise à mal par les projets d’aménagements. Nous avons pu le constater encore récemment avec les travaux au Christ de Saclay sur la RD36. Ces travaux ont été source de nombreux désordres pour les agriculteurs qui ont eu recours, parfois, à constat d’huissier pour tenter de faire respecter leurs droits : dégradation de parcelles adjacentes à la zone de travaux, rupture de drains et inondation de parcelles normalement bien drainées, roulage d’engins du BTP et tassement des sols agricoles, etc.
    Pour pérenniser l’agriculture de ce territoire, il ne suffit pas d’établir une ZPNAF, comme l’a fait la loi du Grand Paris en 2010. Cette zone protégée ne peut vivre en vase clos séparée de ces filières amonts (fournitures) et avales (collecte –distribution).
    Les décisions de l’Etat se sont toujours fait au détriment de l’agriculture et en faveur du métro, comme l’économie de 250 millions d’euros pour passer en souterrain sous le plateau, alors que le projet a été renchéri de 3,12 à 4,94 milliards d’euros. Ces 0,2 milliards ne représentaient tout de même pas grande chose, à l’échelle du projet, pour permettre de réduire tout à fait les menaces que porte ce projet pour l’activité agricole de ce territoire.
    D’ailleurs dans les 5000 pages du dossier d’enquête publique il est impossible de trouver une étude sérieuse sur l’impact de ce métro sur l’agriculture du territoire. Même l’étude socio-économique, pièce H du dossier, néglige cette composante. On peut indiquer, par exemple, que ce rapport n’utilise que 3 fois le terme « agriculture » dans un rapport de 54 pages.

    1) Contournement de l’Etat des dispositions de préservation de la Nature, 2) aucune considération pour les sols riches et fertiles et poursuite de l’artificialisation, 3) aucune considération de l’agriculture pourtant une activité historique de ce territoire : par ces 3 aspects l’Etat témoigne d’une forme de cécité et d’un dogmatisme avec un ensemble de décisions en faveur du BTP mais clairement contre les enjeux environnementaux et les intérêts des activités agricoles historiques de ce territoire

    Dans le contexte du dérèglement climatique, de la convention citoyenne pour le climat, et de la crise du coronavirus qui a montré la fragilité de nos sociétés, l’Etat poursuit un projet qui va rayer de la carte un large territoire encore agricole proche de Paris, une ressource, un milieu naturel plurimillénaire.

    Tout cela pour la ligne 18 :
    Qu’est-ce que ce projet de ligne 18 ? C’est, dès le départ, dans le schéma de Christian Blanc, un projet d’urbanisation. La population actuelle du plateau, même celle de Saint Quentin en Yvelines, ou de Palaiseau, ne justifie absolument pas ce type de transport . Depuis 10 ans la SGP est incapable de fournir des données chiffrées qui justifie la capacité de transport de ce métro : 150 000 passagers par jour et jusqu’à 20 000 passagers/h par sens, à l’heure de pointe. La partie ouest de ce métro, en particulier, entre le CEA de Saclay et Voisin le Bretonneux, ne nécessite absolument pas cette capacité de transport. Le surcoût économique de ce transport est devenu aujourd’hui totalement aberrant et déraisonnable au regard du potentiel de voyageurs transportés, mais aucun « décideur », aucun personnage de pouvoir, ne semble vouloir le révéler, ou le relever. L’article de Jean Vivier dans le Monde du 7 juin est pourtant très clair et très bien argumenté pour dénoncer l’hérésie de ce projet.
    Ce transport Est-Ouest ne répond pas aux problèmes des déplacements Nord-Sud, depuis le sud-Essonne notamment, qui représentent une très forte proportion des déplacements vers le campus Paris-Saclay, et qui saturent déjà très fortement les routes de la vallée de l’Yvette, lieu de passage obligé en direction du plateau.
    Ce transport a aussi, depuis 10 ans au moins, conduit à enterrer toutes les autres options de transport : abandon du TCSP entre Voisin le Bretonneux et le CEA de Saclay, abandon des projets de téléphériques entre vallée de l’Yvette (RER B) et plateau. Ceci est clairement incompréhensible et même scandaleux car ces offres de transport alternatives au métro auraient pu, bien avant 2025 , déjà en 2021 ou 2022, apporter des solutions efficaces. En enterrant ces solutions alternatives les décideurs démontrent qu’ils jouent une partie avec le BTP mais contre le public, usagers et habitants de ce territoire.


    Depuis des années les habitants de ce territoire se voient imposer un projet d’urbanisation qui détruit leur environnement, alors que, parfois, les familles sont établies ici depuis plusieurs générations. Ces citoyens qui s’expriment régulièrement dans les consultations publiques ne sont pas écoutés. Les élus, leur représentants, qui s’opposent à ce projet, y compris auprès du Conseil d’Etat, ne sont pas plus entendus. Nous vivons sur ce sujet un complet déni de démocratie. J’ajoute aujourd’hui cette n-ième contribution, mais sans aucune illusion, simplement pour dire le mépris et la tristesse que je ressens de voir dans ces procédures l’expression des citoyens totalement ignorée et bafouée.

    Mesdames et Messieurs les commissaires enquêteurs, ne soyez pas les « très dévoués » serviteurs de l’Etat sur ce dossier, mais considérez, enfin , l’expression citoyenne et la résistance qui s’exprime dans ces lignes et dans de nombreuse autres pages, face à ce funeste projet de ligne 18, qui porte en lui la promesse d’une destruction progressive, mais certaine, du remarquable caractère agricole de ce territoire, et de ressources très précieuses que sont les sols fertiles du plateau de Saclay


    Cyril Girardin – 30 juillet 2021

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    Déposée le 30/07/2021
    le grand paris express a été créé pour améliorer le réseau de transport existant par connexion des territoires difficiles d'accès et non pour étaler les territoires par une urbanisation mitant le paysage au détriment de terrains agricoles boucliers contre le réchauffement climatique et le bien vivre des êtres humains
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    Déposée le 30/07/2021
    Pour limiter l impact sur notre environnement du passage de la ligne 18, que ce soit visuel, sonore ou en terme de circulation, il paraît indispensable que la ligne 18 passe sous la D938 au niveau du croisement entre la d938 et la d36. Cela suiverait la même logique que pour le passage sous la d361 à seulement 2 km de là. Même configuration, même passage sous la route!
    En espérant que cela soit bien pris en compte pour l environnement de vie des habitants proches de la ligne 18.
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    Le registre électronique est disponible à compter du lundi 28 Juin 2021 à 08 h 30 jusqu'au vendredi 30 Juillet 2021 à 17h00.
     
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