Enquête publique portant sur le projet de démantèlement complet de L’installation nucléaire de base (inb) N° 162 (Enceinte réacteur et bâtiments annexes) de la centrale nucléaire des MONTS D’ARREE
  1. Le dépôt de votre contribution peut être anonyme. Si toutefois vous indiquez vos nom et prénom ainsi que vos coordonnées, vous acceptez que ces éléments soient publiés
    avec votre observation sur la page affectée aux observations du public et précisés dans le rapport de la commission d'enquête (rapport diffusé notamment sur le site internet de l'enquête
    et sur le site internet de l'autorité organisatrice de l'enquête).
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    Déposée le 03/01/2022 par email
    Observations

    Guy LE CORRE
    41 Hent PratMoulac
    Mousterlin
    29170 FOUESNANT

    Ancien riverain de la centrale, résidant à La Feuillée une dizaine d’années, entre 1970 et 1980, je voudrais faire part d’une observation. Le facteur humain n’a pas été sérieusement pris en compte, concernant les effets de la radioactivité sur les personnels et les riverains du réacteur. L’épidémiologie, en France, est une partie de la médecine très sollicitée actuellement, mais du temps du fonctionnement de la centrale, un médecin de Commana avait vainement essayé d’obtenir du SCPRI, dirigé par le professeur PELLERIN, des données sur un capteur de radioactivité, installé dans un arbre de sa propriété. Sa démarche fut vaine mais le Docteur Henri HAYS avait remarqué dans sa patientèle une recrudescence de certains types de cancers. En bon praticien il avait réagi comme il se doit mais s’était heurté au mur du secret qui était le principe de fonctionnement du SCPRI. Aujourd’hui, les défenseurs du nucléaire peuvent clamer qu’il n’y a pratiquement eu aucun mort pour cause de radioactivité, un argument pas du tout crédible mais abondamment utilisé. Le même comportement a été observé dans l’agriculture où certaines molécules ont provoqué des ravages sans qu’aucun registre ne fût jamais tenu. Peut-être que le SCPRI ou l’organisme qui lui a succédé, a gardé des archives exploitables sur les prélèvements effectués autour de la centrale : ça faisait partie de la communication du CEA EDF, histoire de montrer que les autorités s’intéressaient au problème pour au final ne rien publier qui aurait pu remettre en cause l’avenir de la filière.Des personnels de la centrale sont morts de cancers divers, des riverains aussi, mais l’épidémiologie n’a pas fait son boulot… Et cet aspect du problème ne sera jamais abordé parce que le choix avait été fait de ne pas le faire.
    Le 03 Janvier 2022.
    Guy LE CORRE UID 89379
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    Déposée le 03/01/2022 par email
    Observations

    Guy LE CORRE
    41 Hent PratMoulac
    Mousterlin
    29170 FOUESNANT

    Ancien riverain de la centrale, r?sidant ? La Feuill?e une dizaine d?ann?es, entre 1970 et 1980, je voudrais faire part d?une observation. Le facteur humain n?a pas ?t? s?rieusement pris en compte, concernant les effets de la radioactivit? sur les personnels et les riverains du r?acteur. L??pid?miologie, en France, est une partie de la m?decine tr?s sollicit?e actuellement, mais du temps du fonctionnement de la centrale, un m?decin de Commana avait vainement essay? d?obtenir du SCPRI, dirig? par le professeur PELLERIN, des donn?es sur un capteur de radioactivit?, install? dans un arbre de sa propri?t?. Sa d?marche fut vaine mais le Docteur Henri HAYS avait remarqu? dans sa patient?le une recrudescence de certains types de cancers. En bon praticien il avait r?agi comme il se doit mais s??tait heurt? au mur du secret qui ?tait le principe de fonctionnement du SCPRI. Aujourd?hui, les d?fenseurs du nucl?aire peuvent clamer qu?il n?y a pratiquement eu aucun mort pour cause de radioactivit?, un argument pas du tout cr?dible mais abondamment utilis?. Le m?me comportement a ?t? observ? dans l?agriculture o? certaines mol?cules ont provoqu? des ravages sans qu?aucun registre ne f?t jamais tenu. Peut-?tre que le SCPRI ou l?organisme qui lui a succ?d?, a gard? des archives exploitables sur les pr?l?vements effectu?s autour de la centrale : ?a faisait partie de la communication du CEA EDF, histoire de montrer que les autorit?s s?int?ressaient au probl?me pour au final ne rien publier qui aurait pu remettre en cause l?avenir de la fili?re.Des personnels de la centrale sont morts de cancers divers, des riverains aussi, mais l??pid?miologie n?a pas fait son boulot? Et cet aspect du probl?me ne sera jamais abord? parce que le choix avait ?t? fait de ne pas le faire.
    Le 03 Janvier 2022.
    Guy LE CORRE  
    UID 89378
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    Déposée le 03/01/2022
    Parce que je crois en la démocratie participative,

    parce que j'ai eu toute l'information que je souhaitais en trois clics,

    parce qu'il vaut mieux n'avoir que 30t de déchets radioactifs stockés et surveillés dans un endroit plutôt que 65 000 tonnes de déchets (radioactifs ou pas) dans les Monts d'Arrée,

    parce que ceux qui demandent d'attendre 50 ans sont ceux qui demandaient il y a encore quelques mois d'aller plus vite,

    parce qu’il suffit de discuter avec des salariés du nucléaire pour savoir qu'ils font partie des travailleurs les mieux suivis en France sur le plan médical, qu'ils soient sous-traitants, indépendants ou salariés des industriels, les travailleurs du nucléaire du même suivi tout au long de leur carrière,

    parce que le travail indépendant de l'autorité de sûreté nucléaire, des DREALs, des acteurs de l'environnement, atteste que le site de Brennilis n'a pas d'impact sur son environnement, preuve en est la présence de la mulette perlière (https://www.especes-menacees.fr/mulette-perliere/) "La qualité de l’eau est donc une condition sine qua non de la pérennité de l’espèce dans un milieu",

    parceque les relevés d'air en ligne prouve qu'il n'y a pas de dégagements anormales de particules radioactives dans l'air (ligne 110 https://www.finistere.fr/content/download/25501/358394/file/tableau_de_bord%20version_31-01-2020.xlsx)

    parce qu'en page 11 du mémoire en réponse à l'autorité environnementale EDF est claire sur l'état final du site "Cette démarche consiste à appliquer la méthodologie d’assainissement
    des sols conformément au guide 24 de l’ASN qui vise un état final radiologique et chimique des sols compatible « tout usage »".

    parceque j'ai confiance dans les organismes de contrôles pour surveiller l'atteinte des objectifs,

    parceque le surcoût budgétaire est notamment lié aux actions des associations qui se mobilisent encore aujourd'hui en osant dénoncer le surcoût,

    parceque c'est aujourd'hui qu'il faut lancer ce chantier qui durera 17 ans,

    parceque la filière industrielle française capitalisera sur ce chantier,

    parce que ce chantier permet à des salariés de vivre dans nos communes,

    parce que ce chantier permet à des jeunes des grandes villes de venir faire leur apprentissage dans les Monts d'Arrée,

    parce que ce chantier permet de faire venir des touristes d'un autre genre,

    parce qu'il n'y a pas de risque radiologique du moment qu'ils sont surveillés et maîtrisés,

    parce que les faits sont plus forts que les agitateurs de peur,

    parce qu'il ne faut pas confondre prise de position politique et chantier industriel,

    parce que la loi est claire sur le démantèlement immédiat,


    Pour toutes ces raisons, je suis favorable au démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis

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    Déposée le 03/01/2022
    Je suis pour autoriser le démantèlement complet de la centrale de Brennilis pour libérer le beau paysage des Monts d'Arrée (je suis d'origine bretonne) et préparer un nouvel avenir au territoire. Pourquoi attendre alors qu'on sait faire ? 1 tien vaut mieux que 2 tu l'auras... Eliminons les risques au plus vite. Nous savons avoir la technologie maintenant. Ne laissons pas ça à nos enfants ou petits-enfants.
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    Déposée le 03/01/2022
    Madame la commissaire enquêteur de l’enquête publique en vue du démantèlement complets de la centrale EL4

    Sur les 2500 pages du dossier ce chapitre « incidents/accidents » aurait mérité d’être mieux documenté, il ne représente que 2 demies pages.

    Je reprends donc les incidents listés dans le dossier.

    Le réacteur EL4 était expérimental, et l’électricité produite n’avait pas vocation à être rentable nous a affirmé un responsable venu de Paris en 1966, dans un reportage à la télévision.

    Problèmes d’échangeurs de chaleur :
    Expérimental EL4 l’était puisque des pièces importantes par leur taille et leur proximité du cœur , « les échangeurs de chaleurs » ont dû être changée après environ 1 an de fonctionnement. Ces échangeurs sont l’ interface entre le circuits primaire de CO2 sous pression et la vapeur d’eau du circuit secondaire qui actionne le générateur électrique (75mega watts), étaient ils contaminés lorsque les ouvriers sont intervenus pour leur démontage ? Et étaient ils contaminés, pas du tout, un peu, beaucoup ou encore plus, aucune précision n’est apportée or des rapports ont dû être rédigés à l’époque.Démontés les échangeurs sont restés un certain temps sur le terre plein exposés aux disséminations.
    Soudure des jonctions sur tubes de force :
    Les réparations de jonctions sur tubes de force arrivent (1970/1971), nous sommes là au plus près de la réaction nucléaire, qui fonctionne depuis plus de 2 ans. On ne sait pas si ce sont les premiers défauts de soudures de l’histoire du nucléaire, mais aujourd’hui encore cette question de soudure fait des misères aux exploitants. Avec plus de 50 ans d’expérience la gestion des soudures n’est pas résolue. N’est ce pas toute l’organisation de la qualité et de la sécurité de la filière nucléaire qui à des failles ? Déjà à l’époque des responsables avaient donnés leur aval à la mise en route de la centrale qui avait des défauts et malgré les affirmations répétées de l’étanchéité des diverse barrières nous serons à la du démantèlement complet avec « une radioactivité résiduelle » reconnue dans le Télégramme du 14 mars 2021.

    Pollution du circuit deD2O :
    Après recherche dans le glossaire (9 pages), du dossier d’enquête, il nous faut aller sur Google pour découvrir que ce sigle correspond à l’eau lourde ou oxyde de Deutérium. Rien sur le pourquoi de l’introduction de résine dans le circuit de l’eau lourde censé être étanche, pas de référence à un rapport rédigé à l’époque.A t il été détruit ou EDF fait elle de la rétention d’information ?


    Rupture de gaines
    La rupture de gaine, nous sommes au cœur même de la réaction en chaîne. La gaine est la première barrière d’étanchéité et cette garantie n’est donc pas assurée. Lors des ruptures de gaines les éléments du combustibles peuvent contaminer directement et migrer dans le circuits de CO2 (gaz carbonique). Doit on être pleinement rassurés par le fait que 8 éléments de combustible ont été déchargés avant le seuil d’arrêt de la centrale, cela veut il dire que le seuil d’arrêt de la centrale a été atteint pour les 3 cas sur les 11 ? un lien avec le rapport d’incident aurait pu nous éclairer.

    La rupture de membranes d’éclatement du circuits d’hélium de couverture de l’eau lourde entre 1971 et 1974 ayant entraîné en avril 1974, la contamination d’un réservoir de récupération de D2O, l’estimation de la quantité récupérée est de 80kg. Pourquoi une estimation plutôt qu’une mesure ? La fuite découverte en 1974 a t elle durée de 1971 à 1974 et combien de D2O n’a éventuellement pas été récupérée, le réservoir de récupération de l’eau lourde était il sans surveillance ? Et quid du suivi du Tritium ayant pu s’échapper. L’eau lourde à EL4 c’était un circuit 100.000kg.

    Sur le circuit primaire en 1973 et 1978 suite à un mauvais fonctionnement des organes de réglage de débit entraîne une contamination de la casemate en zone active(?) . Nous ne savons pas le n° d’identification de la casemate, située en sous sol et qui donc fait partie du démantèlement envisagé. Ici il nous est dit que le circuit primaire qui transmet la chaleur de la réaction en chaîne à la vapeur d’eau, est contaminé et contamine la casemate. Ailleurs il nous est régulièrement affirmé que ce circuit primaire n’est pas contaminé, voir l’incident du 10/10/1984 (chapitre suivant). Il aurait été utile que la mesure de la contamination du local en question soit effectuée et que soit indiquée la liste des éléments radioactifs incriminés et qu’il soit comparé au spectre radioactif typique de EL4. Ce spectre étant connu et indiqué sur tous les colis de déchets radioactifs qui quittent le site.

    Enfin nous annonce t on , « le combustible a subi des ruptures de gaines conduisant à l’arrêt du réacteur dans 8 cas et au déchargement de 84 grappes en défaut le 10 octobre 1984. Ces 
    incidents n’ont pas conduit à une contamination SIGNIFICATIVE du circuit de CO2 en produits de fissions ». Pas plus d’information et pas de caractérisation de la contamination jugée pas significative sur des bases qui ne nous sont pas indiquées. C’est généralement ASN qui juge si la contamination est significative ou non, mais pas de référence à une lettre de ASN. Des mesures particulières pour l’entreposage du combustible ont dû être prises. Il s’agit probablement de reconditionnement, avant mise en piscine, des éléments (grappes) en rupture de gaines, ces containers étaient ils adaptés et agréés ? Une précision nous est délivrée : « ces évènements se sont produits à l’intérieur de l’enceinte de confinement », oui et fort heureusement mais il est à noter que cette enceinte de confinement est reliée via la ventilation ,à la chambre de tranquilisation, aux filtres plus ou moins efficaces ( moins lorsqu’ils ont à filtrer de l’air humide), à la cheminée puis à l’environnement. Il est à noter aussi qu’une fois sortis du réacteur le combustible est stocker en piscine et que cette piscine n’est pas dans l’enceinte de confinement et que du personnel est sans doute intervenu pour pour le reconditionnement des éléments défectueux et a probablement pris des risques d’irradiation voir de contamination en effectuant leur mission.

    Pour ce qui est « des fuites entre 1987 et 1988 dans le local Sulzer, du bâtiment extérieur ». Comme indiqué ce bâtiment raccordé au circuit de l’eau lourde, qui baigne le réacteur lui même et assure la modération des neutrons lors de la réaction en chaîne est hors de l’enceinte de confinement. Mais il est relié au réacteur…..La colonne Sulzer qui donne son nom au bâtiment est là pour épurer l’eau lourde du tritium qui l’enrichi au cours de la fission de l’uranium, elle fonctionne en continu. EDF a refusé de répondre à la question de la destination de tritium extrait. Soit il était récupéré et utilisé pour exemple à la fabrication de la bombe H ou non utilisé et relâché dans l’environnement soit par la cheminée ou il pouvait être comptabilisé ou directement et il n’était pas comptabilisé dans les rejets. Nous ne savons pas combien de tritium à été produit par EL4, mais le professeur bien connu Pellerin du SCPRI pour justifier de l’arrêt d’activité de la centrale avait insisté sur son excès de dégagement de ce gaz. Le tritium hydrogène radioactif est très difficile à confiner. Le CEA entité à l’époque à vocation militaire et civile était soupçonnée d’utiliser discrètement EL4 à des fins militaires. EDF annonce une pollution liquide de tritium ponctuelle mais quid d’une pollution chronique gazeuse mal comptabilisée.

    Là comme ailleurs, à la Cli par exemple, l’exploitant sait communiquer très largement en y mettant des moyen conséquents, sur l’amiante (sujet néanmoins important), le CO2 (hors celui du circuit primaire de la centrale) ou des hydrocarbure polluants,voir même l’impact des essais nucléaires, autant il est peu bavard et utilise généreusement les techniques de la communication pour minimiser tout impact de la radioactivité du site qui nous concerne et dont il a la responsabilité.
    Pour ces insuffisances et bien d’autres du dossier de demande d’autorisation du démantèlement complets je souhaite que soit donné un avis DEFAVORABLE à l’issue de l’enquête.




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  1. Ouverture du registre
    Le registre électronique est disponible à compter du lundi 15 Novembre 2021 à 09 h 00 jusqu'au lundi 03 Janvier 2022 à 17h00.
     
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